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PICO CUETO, 1612 m, Version montagnarde

PICO CUETO, 1612 m, Version montagnarde

Tout comme el Negrillon, le légendaire tilleul multicentenaire, le Pico Cueto fait partie des symboles majeurs de la petite bourgade de Boñar, une sympathique oasis de civilisation nichée au pied des premiers sommets de la Cordillera.

Son énorme silhouette massive et étendue, entièrement couverte de forêts et surmontée d'une minuscule pyramide sommitale, est visible de toutes parts. Cet imposant massif boisé nous cache d'ailleurs la vue sur les plus belles montagnes calcaires du secteur : Prado Llano, Cueto Ancino, Massif de la Peña Valdorria, Bodón, Polvoreda... Pour réparer cette injuste et afin que, de passage dans ces montagnes sauvages et oubliées, vous puissiez, moyennant quelques efforts, admirer la belle brochette des sommets précités, un matin de fin avril glacial je suis parti en exploration afin de découvrir la version la plus rapide de l'itinéraire de l'ascension du Pico Cueto. 

En guise de résultat, je vous présente la version la plus montagnarde de son ascension, brisant le cliché trop habituel des interminables approches de ce sommet par des longues pistes.

 

Fiche technique :

Départ : Boñar (León), Barrio de las Ollas. Traverser el Barrio de las Ollas par la rue principale jusqu'au moment où la route croise le tracé du Camino Olvidado de Santiago. Garer le véhicule sur le vaste pré faisant office de parking, et suivre le premier panneau vers le Pico Cueto. Il s'agit de l'itinéraire qui, selon le panneau, passe par ke ruisseau et mesure 8 km à l'aller.

Durée : 3h Aller-retour. Dénivelé : 625 m.

Difficultés : pentes raides, portions hors sentier ou mal indiquées. Il s'agit bien là de la version MONTAÑERO. Pour la version confort, reportez-vous au Wikiloc et comptez au moins le double du temps pour le circuit passant par des pistes.

 

 

Description :

La piste se dirige vers la très belle forêt qui bordé les flancs du massif. En ignorant des pistes secondaires apparaissant ça et là, nous suivrons la piste principale. Une douzaine de minutes après le départ, la piste tourne vers la gauche, au niveau d'un carrefour où il faudra éviter de suivre un embranchement filant droit devant.

Quinze à vingt minutes après le départ, il ne faudrait surtout pas rater, à droite, le départ d'un mince sentier s'enfonçant dans la pénombre des bois. Un petit cairn très discret signale cet endroit.

Le sentier brave des pentes raides et glissantes et se rapproche ensuite d'un large ravin herbeux, créé sans doute par la main de l'homme dans l'objectif de mieux pouvoir maîtriser les incendies de forêt. Il est alors intéressant de rejoindre le lit du ravin afin de poursuivre plus facilement la montée de la pente. 

Assez rapidement, nos efforts aboutissent soudain sur un grand replat situé au bord d'une piste, non loin d'un carrefour avec un large chemin secondaire, ascendant, et dont le départ est marqué par une croix.

La suite de l'itinéraire ne pose aucun problème. Malgré une petite portion finale hors sentier, "à la sauvage", on se retrouve au pied du pog, rocheux et pyramidal, du Pico Cueto, surmonté par la bâtisse des gardes forestiers.

Une petite sente permet de gravir cette ultime pente en l'espace de quelques minutes  et nous voilà enfin au sommet (1h40, 1612 m), en première loge devant la Trilogie ariégeoise  - eh nong, putaing cong ! - la Trilogie Cantabro-Leónaise plutôt, formée par les silhouettes effilées de Peña Galicia, Polvoreda et Cueto Ancino, les trois éminences rocheuses incontournables du secteur. Sans oublier le le quatrième géant, el Prado Llano, à notre droite, tel un croc mordant les cieux couleur de plomb, surgissant de l'extrémité d'une longue crête calcaire.

 

Au Nord-est et à l'Est, les montagnes enneigées de la frontière avec les Asturies, les Mampodres, au loin - les Peñas Pintas...

La grisaille voile l'horizon au-delà. Pour apercevoir les Picos de Europa, il faudra revenir à une autre occasion, avec un ciel plus clair et le temps plus clément. 

Pour le retour, après avoir rejoint le replat situé sous le sommet, on suivra la piste filant vers l'Ouest. Le marquage blanc et jaune guide nos pas.

Au terme d'une heure et quart de marche, nous arrivons au croisement où, à l'aller, nous avons opté pour le chemin ascendant. 

Ici, deux options s'offrent à nous. La première, la plus rapide, consiste à refaire,  à partir de ce point,  l'itinéraire de l'aller à l'envers. La seconde, plus sage, nous oblige à poursuivre par les pistes et prend 25 minutes de plus que la descente "éclair" à travers les bois.​​​​​​​

 

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